Le niveau des mers est l’indicateur du réchauffement climatique. Grâce au satellites, nous sommes capables de mesurer au millimètre la variation de la mer. Mais aussi le volume des glaces aux pôles ou sur les glaciers du monde.
Ce phénomène crée des craintes réelles pour le littoral et le maintien des températures de la planète. L’ONG Humming Earth est là pour vous dire la vérité sur le danger qui nous guette !
L’érosion du littoral et la montée des eaux
En France, un quart du littoral recul, alors que un dixième gagne sur la mer et le reste est stable avec 65%. La montée des eaux est un phénomène simple à comprendre. La pollution atmosphérique naît de la libération de gaz à effet de serre tels que le Dioxyde de carbone (CO2) et le Méthane (CH4). L’Homme est l’acteur de cette fuite en avant des gaz contenus dans les sols ou dans les arbres.
Plus ces gaz sont présents dans l’atmosphère et plus ils empêchent que la chaleur s’échappe dans l’espace. C’est alors qu’il fait un peu plus chaud tous les ans entraînant la fonte des pôles et des glaciers.
Le littoral est donc agressé de plus en plus durement par la mer qui monte de quelques millimètres par an, avec 3,2 mm par an. Objectivement c’est peu, mais depuis les mesures satellitaires en 1993, cela fait 8 cm en plus, ce qui est énorme.
Quel est le lien entre CO2 et le niveau des mers
Le PIK de Potsdam a réalisé en avril 2019 un rapport d’étude sur le lien entre le taux de CO2 et le niveau des mers. Le taux que nous avons actuellement a déjà été dépassé… mais il y a 3 millions d’années !
Ils ont conclu que la dernière que la planète Terre a connu ce taux, les mers étaient à 15 mètres plus haut que le niveau d’aujourd’hui. Par exemple, la Floride, New-York, Londres et les Pays-Bas n’existeront plus.
Cela veut dire que le taux de CO2 a tellement augmenté rapidement par l’activité humaine que le robinet est grand ouvert. Mais que son débit est malgré tout bridé par la l’incapacité des glaces à fondre aussi vite que le taux de CO2 monte !
Si rien n’est fait aujourd’hui, maintenant, si les comportements des pays riches et des riches en général ne change pas très vite, alors nous serons au point de non-retour.
Le taux de CO2 qui est aujourd’hui de 411 ppm doit amorcer son inversion immédiatement avant l’irréparable. La Nature et la science avertissent l’Homme du danger qui le guette. Prendra-t-il des décisions courageuses ?
Lisez aussi le blog de l’ONG qui développe des sujets précis tel que ce premier article sur la fonte des glaces en Arctique.