Reconstruction en 3D de Notre-Dame-de-Paris : Concr3de veut se lancer dans le projet

Gargouilles de Notre de Dame de Paris à refaire en impression 3D

L’incendie de Notre-Dame-de-Paris survenu en avril 2019 a plongé la France, mais aussi le reste du monde dans un profond désarroi. Aussi, de nombreuses récoltes de fonds ont eu lieu, afin d’envisager la reconstruction de ce bâtiment historique et emblématique de la capitale. De leur côté, les entreprises spécialisées dans la préservation du patrimoine planchent sur les solutions à envisager, afin de remettre sur pied le toit de Notre-Dame. C’est notamment le cas de Concr3de, une société néerlandaise spécialisée dans l’impression 3D. Celle-ci propose de reconstruire les gargouilles de l’édifice, grâce au procédé de fabrication additive.

ConCr3de, spécialiste de la reconstruction de patrimoine en 3D

Concr3de n’est pas un nouveau venu dans le domaine de la restauration du patrimoine historique. En effet, l’entreprise a déjà à son actif la reconstruction de l’Arche de Palmyre, un monument détruit par l’État Islamique en 2015.

À la suite de l’incendie ayant ravagé le toit de Notre-Dame, Concr3te a manifesté son souhait de restaurer les gargouilles de la cathédrale, et notamment la célèbre Stryge, le monstre pensant emblématique de l’édifice religieux. Les imprimantes 3D viennent ainsi au secours de Paris.

L’impression 3D, un procédé aux nombreux avantages

La fabrication des gargouilles de la cathédrale en impression 3D profite de nombreux avantages : une conception plus rapide et surtout, beaucoup moins onéreuse. D’autre part, grâce à la présence de nombreuses archives sur le net, la construction de ces créatures de pierre n’en serait que facilitée.

L’objectif : la création d’une cathédrale 2.0

“Nous avons vu la flèche s’effondrer et avons pensé que nous pourrions proposer un moyen de combiner les matériaux anciens avec les nouvelles technologies pour accélérer la reconstruction et créer une cathédrale qui ne soit pas simplement une copie de l’originale, mais plutôt une cathédrale qui montrerait fièrement son histoire stratifiée. Si on ne fait que copier en prétendant qu’il n’y a jamais eu d’incendie, on commettrait une faute historique.” Voilà ce que déclare Eric Goeboers, le co-fondateur de l’entreprise spécialisée dans l’impression 3D. Toutefois, cette vision n’est pas partagée par tous les amoureux du patrimoine. Affaire à suivre…